L’occupation

Les études dendrochronologiques (repérages dans le temps grâce aux cernes de croissance des arbres) attestent d’un déboisement aux alentours de 124 avant J.-C. qui est probablement en relation avec la construction du rempart. Les traces de foyers successifs et les objets mis au jour (céramique, monnaies) ne donnent pas d’indications suffisantes pour déterminer le nombre, la fréquence et la durée des occupations entre la fin du 2e et durant la première moitié du 1er siècle avant notre ère.

«Doit-on envisager la présence d’une sorte de “garnison permanente”?», s’interrogent Gilbert Kaenel, l’archéologue responsable des fouilles, et ses collaborateurs Philippe Curdy et Frédéric Carrard dans leur publication de synthèse. Le problème, c’est qu’on ne sait pas comment ces fortifications étaient surveillées et entretenues à l’époque de La Tène finale
(-150 à -15 environ).